Elle avait 44 ans et s'appelait Simone Barreto Silva. Sa vie lui a brutalement été ôtée lors de l'attentat de Nice survenu le 29 octobre dans la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption, qui a fait deux autres morts, un homme de 55 ans et une femme de 60 ans. D'abord blessée grièvement, la quarantenaire, qui avait encore la vie devant elle, n'a pas survécu. Cette Brésilienne d'origine, née à Cidade Baixa, dans la banlieue de Salvador, était installée en France depuis 30 ans.
Mère de trois enfants, elle était cuisinière de formation, mais travaillait comme aide-soignante auprès des personnes âgées. Toujours très attachée à son Brésil natal, elle se rendait tous les ans au Lavage de La Madeleine, à Paris, un festival culturel franco-brésilien, et s'impliquait même dans les préparatifs, selon Globo.
Dites à mes enfant que je les aime : ce sont les derniers mots prononcés par Simone Barreto Silva avant de décéder après avoir été poignardée par lislamiste de Nice.
— Hélène Laporte (@HeleneLaporteRN) October 30, 2020
Ces mots bouleversants de cette maman nous engage toutes comme femmes à nous mobiliser contre ces crimes ! pic.twitter.com/QSFbtMQqqH
Simone Barreto Silva : "dites à mes enfants que je les aime"
Lors de l'attentat, elle aurait tenté de s'échapper et se serait réfugiée dans un bar. Mais il était déjà trop tard. Elle était blessée. Le patron de l'établissement a raconté au micro de Franceinfo : "Elle a traversé la rue, toute ensanglantée, et mon frère et un de nos employés qui l'ont sauvée, l'ont mise à l'intérieur du restaurant, sans rien comprendre, et elle a dit qu'il y avait un homme armé à l'intérieur de l'église".
Elle serait décédée une heure et demie plus tard. "Les secours sont venus auprès de cette dame qui était encore vivante et qui a réussi à parler aux secours. Elle leur a dit précisément : 'Dites à mes enfants que je les aime' juste avant de décéder", a ajouté le patron du bar.
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