Même si la crise sanitaire ne réduisait pas nos déplacements, Benjamin Biolay ne sortirait pas faire la fête dans les bars et les discothèques. Et pour cause, cet oiseau de nuit en a assez d'être dévisagé par les hordes de fêtards curieux.
"Je ne veux pas entrer dans un endroit et voir les gens se jeter sur Google ou Wikipédia pour vérifier qui tu es", a confié le chanteur de 47 ans dans Paris Match.
Et d'ajouter, agacé: "D'autant que les rares fois où j'ai mis les pieds dehors à Paris, je suis tombé sur le casse-couilles de service (...) Ça ne me plaît plus".
Pourtant, Benjamin Biolay avait passé des soirées enflammées au Baron, un bar-discothèque, situé avenue Marceau, dans la capitale. "Moi j'étais toujours vautré dans un coin avec 19 meufs. Alors oui, il n'y avait pas la liberté sexuelle des anciens. Mais rien n'est jamais sorti du Baron, on ne s'est jamais fait 'paparazzer'", a-t-il lâché.
Désormais, Biolay vit une partie de l'année à Buenos Aires, en Argentine. Un répit bienvenu.
"Personne ne connaît ma gueule là-bas".
Surtout, c'est dans cette ville que vit sa fille, âgée de moins de 2 ans, dont il avait dévoilé l'existence en juin dernier, sans révéler l'identité de sa mère. Malheureusement, l'interprète de Ton Héritage n'a pas pu voir sa fille depuis de nombreux mois à cause de la pandémie. "Loulou, c'est comme ça que j'appelle ma seconde fille, Louise. Elle vit à Buenos Aires avec sa mère. Elle me manque affreusement", a-t-il dévoilé dans Le Temps.
Benjamin Biolay, pas fan de la capitale
Le chanteur né à Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône, n'oublie pas d'où il vient. "J'adorais ma ville de Lyon. Je trouvais que c'était un endroit magnifique, une grande ville à mentalité de province, dans le bon sens du terme. Si vous demandez l'heure à quelqu'un à Lyon, il vous répond. A Paris… pas forcément. Alors, quand j'ai dû m'en aller, ça m'a fichu un coup", a-t-il confié au Temps.
C'est pour débuter sa carrière de chanteur qu'il s'est installé à Paris, où il a pu signer son premier contrat avec une maison de disque... Mais Benjamin Biolay ne s'est jamais véritablement senti chez lui, dans la capitale:
"Ça n'a jamais été le coup de foudre. Mais je suis devenu très charmé par Paris le jour où ma première fille (Anna, 17 ans, née de son ancien amour avec Chiara Mastroianni, ndlr) y est née".
Et de détailler: "Ma fille est une 'Parisienne rive gauche', une vraie de vraie. Et cela fait ainsi dix-sept ans que je vois Paris comme la ville de ma fille. Le VIe, j'y suis attaché précisément parce qu'elle a grandi pas loin".
Benjamin Biolay : son rêve avec sa fille
Son projet qu'il espère réaliser le plus tôt possible, lorsque la situation sanitaire le permettra: faire découvrir à sa "Loulou" d'Amérique latine, sa seconde fille, les coins magiques de la Ville Lumière.
"Je referai avec Louise le tour des endroits où j'emmenais sa grande sœur. On ira à la grande galerie de l'évolution, au Jardin des plantes, c'est un endroit merveilleux où l'on redécouvre toutes les espèces d'animaux. L'aquarium du Trocadéro aussi, c'est sublime", a-t-il assuré.
Benjamin Biolay tacle Polnareff et les mesures sanitaires
Benjamin Biolay a également évoqué la situation difficile pour les artistes qui perdure depuis la crise du coronavirus. Le chanteur ne comprend pas que la culture soit sacrifiée sur l'autel des mesures sanitaires. "La culture, c'est les plaisirs de l'existence, c'est ce qui justifie que tu te lèves le matin pour aller faire un boulot chiant", a-t-il affirmé dans Paris Match.
L'artiste a continué à faire part de son agacement, mais sur un tout autre sujet cette fois-ci. Il a fustigé l'attitude de Michel Polnareff : "Les Etats-Unis lui ont fait du mal. Alors qu'il est l'un des plus grands de ce pays. Au lieu de c**** sur les chansons de Pascal Obispo, il aurait dû essayer d'en faire une de bien avec lui. Au final, le gars a commencé à chanter devant le Sacré-Cœur et il finit par faire ses courses en survêt chez Whole Foods". Voilà qui est dit...
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