En matière de virus, point de discrimination politique ou nationale... La France est le 2e foyer européen et n'importe quel citoyen est susceptible d'être touché par le coronavirus, y compris Emmanuel Macron, qui revient d'Italie, visité les hôpitaux et passe son temps à serrer les mains, faire des accolades et prendre des selfies avec les badauds.
Le vice-ministre iranien a d'ailleurs été testé positif au Covid-19.
La perspective que le président de la République soit contaminé est donc à envisager même s'il n'est nul besoin de tomber dans la psychose... Alors, que se passerait-il pour l'époux de Brigitte Macron s'il était touché par le coronavirus ? Comme n'importe quel autre malade, le chef de l'Etat serait forcé de rester alité et certainement placé en quarantaine.
En cas de "vacance" ou "d'empêchement constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres", par exemple en cas de maladie grave, le chef de l'État doit être remplacé par le président du Sénat, conformément à l'article 7 de la Constitution. Ce serait donc Gérard Larcher qui assumerait la plus haute fonction de gouvernance à la place d'Emmanuel Macron. Toutefois, ce scénario se produirait uniquement si ce dernier était gravement atteint, au point de ne plus être en état de prendre des décisions.
Et si Emmanuel Macron décédait du coronavirus ?
Si en revanche, les symptômes n'étaient pas trop sérieux, les mesures seraient moins radicales. D'après les explications du politologue Olivier Duhamel à Slate, dans ce cas précis, "le Président sera vraisemblablement mis en quatorzaine comme tous les autres, ça ne l'empêchera pas d'exercer ses fonctions".
Et puis, il existe un troisième cas de figure, plus morbide : si le président de la République venait à mourir du coronavirus, de nouvelles élections seraient organisées afin d'élire un nouveau chef de l'État, "vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus après l'ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l'empêchement", lit-on dans l'article 7 de la Constitution.
Emmanuel Macron, prêt à "gérer au mieux" l'épidémie
Pour l'instant, ce scénario catastrophe reste peu probable dans la mesure où, dans la majorité des cas, seules les personnes les plus fragiles, tels que les seniors et celles qui sont atteintes de maladie chronique, pourraient être en danger si elles venaient à être contaminées.
Alors que le premier Français touché par le coronavirus est décédé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Emmanuel Macron s'est rendu au sein de l'établissement le 27 février afin de tenter de rassurer les soignants. Il a déclaré : "Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi. C'est une épidémie qu'on a devant nous et qu'il va falloir gérer au mieux".
"Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public"
— BFM Paris (@BFMParis) February 27, 2020
Un neurologue de la Pitié-Salpêtrière interpelle Emmanuel Macron sur la crise dans l'hôpital public pic.twitter.com/zjmqtg4I8a
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