mercredi 26 août 2020

Éviction de Miss Guadeloupe : Sylvie Tellier brise le silence, Geneviève de Fontenay désapprouve

Éviction de Miss Guadeloupe : Sylvie Tellier brise le silence, Geneviève de Fontenay désapprouve

[Mis à jour le 26 août à 16h53] La polémique autour de la destitution de Miss Guadeloupe ne désenfle pas.  Selon Sylvie Tellier qui s'est exprimée sur l'affaire sur Instagram, Anaëlle Guimbi, qui avait posé nue dans une campagne pour la lutte contre le cancer du sein, aurait été dénoncée au comité Miss France. "Le comité Miss Guadeloupe a reçu une dénonciation concernant les photos de cette jeune femme. Et même s'il est évident que ces photos n'ont rien d'obscène ou d'érotique, nous avons appliqué le règlement pour éviter toute procédure à l'encontre de l'association de Guadeloupe", a déclaré la directrice générale de la société Miss France.

Sur Instagram, Sylvie Tellier explique qu'Anaëlle Guimbi aurait pu éviter l'éviction si elle avait soumis les clichés au Comité lors de l'inscription, ce qui aurait permis "d'avoir le temps nécessaire pour en comprendre le contexte et les étudier".  Miss France 2002 l'assure, elle ne peut pas faire d'exception. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Lorganisation Miss France et les miss france qui en sont issues ont toujours ete mobilisees et engagees en faveur de la lutte contre le cancer du sein. Notre association @lesbonnesfees sengage au quotidien et ce depuis 5 ans aupres des personnes qui en souffrent. Toute initiative en faveur de la lutte contre le Cancer du sein est louable et doit etre encouragee. Je comprends lincomprehension de certains suite a la non-participation de Anaelle Guimbi a lelection de Miss Guadeloupe. Cependant, le niveau dinformation et les delais dans lesquelles les photos dAnaelle ont ete transmises a lorganisation Miss Guadeloupe puis a lorganisation Miss France ne nous permettaient pas deviter un recours en annulation de lelection sanctionnant ainsi toutes les autres participantes. En effet, le reglement miss france ne permet pas de participer a des photos, captations audiovisuelles ou tout evenement exposant les parties intimes dune candidate. Si notre reglement ne prevoit pas explicitement dexceptions nous savons faire preuve de sensibilite et de flexibilite lorsque le contexte est particulier. Cet evenement, je lespere, incitera encore davantage les candidates a nous soumettre, lors de leur inscription, toutes photos ou videos qui pourraient contrevenir au reglement afin que nous puissions avoir le temps necessaire pour en comprendre le contexte et les etudier. Je me suis personnellement assuree aupres dAnaelle Guimbi quelle comprenne que la volonte de lorganisation netait pas de la sanctionner mais de permettre aux autres candidates de pouvoir continuer laventure Miss Guadeloupe sans risque dannulation. Je tenais a remercier notre delegation guadeloupeenne qui a tenu malgre cette periode de crise sanitaire a organiser une election et ce en un temps record. Ce sont des femmes qui uvrent pour permettre a des jeunes femmes de vivre leur reve tout en protegeant les valeurs du concours Miss France. #missfrance #missguadeloupe

Une publication partagée par Sylvie Tellier (@sylvietellier) le

La décision de la société Miss France passe mal 

Invitée sur le plateau de Jean-Marc Morandini, Geneviève de Fontenay ne partage pas l'avis de Sylvie Tellier: "Ça n'a rien à voir avec le règlement qui disait qu'il ne fallait pas faire des photos dénudées ou à caractère racoleur. Là, c'est même élégant, c'est plein de grâce", a-t-elle commenté.  Pour Geneviève De Fontenay, la décision de la société Miss France est "une injustice flagrante, qui ne repose sur rien".

L'iconique femme au chapeau est montée au créneau pour défendre Anaëlle Guimbi : "Je suis outrée (...) Je suis choquée par une telle décision. La photo est magnifique, il n'y a absolument rien d'indécent, on voit à peine sa poitrine : il y a des fleurs, des strass... ". 

Elle a été beaucoup moins tendre avec sa remplaçante : "Cette Sylvie Tellier, elle commence à déménager ! (...) Là, elle dit n'importe quoi. Le communiqué qu'elle a fait, elle met comité Miss France et elle signe directrice de la société Miss France donc elle se sert du comité. Ça c'est inacceptable, je ne l'accepterai pas !" .

Miss Guadeloupe, forcée d'abandonner le concours de beauté 

"Malheureusement, cette formidable aventure qu'est Miss France s'arrête pour moi"Anaëlle Guimbi, candidate à l'élection de Miss Guadeloupe 2020 avait été contrainte de quitter le concours, la veille de la soirée de couronnement. La raison ? Une série de photographies "contraires aux valeurs de Miss France", déclarait-elle sur les réseaux sociaux.
Sur les clichés en question publiés sur Facebook, la jeune femme apparaît la poitrine dénudée, mais couverte d'une peinture rose qui ne laisse rien transparaitre. Un shooting réalisé dans le cadre d'une campagne d'Octobre Rose, visant à encourager le dépistage du cancer du sein.
"En effet, les photos que vous voyez s'avèrent être contraires aux valeurs de Miss France. Les règles sont ce qu'elles sont, je m'incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein", a déclaré la reine de beauté sur Facebook.

Anaëlle Guimbi défendue par Camille Cerf et Françoise Laborde

L'éviction d'Anaëlle Guimbi a suscité colère et indignation et provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

"Donc en 2020, une candidate à Miss Guadeloupe est disqualifiée pour des photos de soutien aux femmes touchées par le cancer du sein. Et ce concours du XXème siècle se prétend engagé, moderne et féministe ? Quelle blague !", peut-on lire surTwitter.

"Disqualifiée alors qu'elle défendait une cause... Vraiment honteux !", s'insurge une internaute.

Défendue par Camille Cerf, Anaëlle Guimbi a également reçu le soutien inattendu de Françoise Laborde, journaliste ouvertement féministe, qui n'a pas hésité à interpeller directement Sylvie Tellier.

"Chère Sylvie Tellier, comment peut-on en 2020 punir une jeune femme qui prête son image pour la lutte contre le cancer du sein ? Anaëlle Guimbi n'a pas porté atteinte à Miss France. La punir est injuste et honteux", a-t-elle tweeté, offusquée.

Contactée par Guadeloupe La1ère, Sandra Bisson, la déléguée régionale du comité Miss Guadeloupe a indiqué que ce n'était pas la cause qu'elle défendait qui posait problème, mais une question de réglementation "appliquée à la lettre"


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