Pendant la période de confinement, le chômage partiel était octroyé à ceux dont les enfants ne pouvaient retourner à l'école : soit parce qu'ils n'étaient pas prioritaires, soit parce que l'établissement scolaire était fermé. Avec le déconfinement, l'amélioration de la situation sanitaire et la réouverture des écoles, la plupart des français ont retrouvé le chemin du travail. Finie l'école à la maison, l'heure est au retour au bureau. Le gouvernement surveille de très près l'évolution de l'épidémie dans l'hexagone et n'a pas caché que des reconfinements locaux et des fermetures d'écoles étaient envisageables. Dans l'état actuel des choses, les parents n'ont d'autres choix que de poser des congés payés ou des RTT s'ils n'ont pas la possibilité de faire du télétravail. Heureusement, pour accompagner les parents, de nouvelles mesures devraient être mises en place. prochainement.
Chômage partiel, indemnités journalières : quel soutien pour les parents ?
On va réactiver quelque chose pour accompagner les parents, soit via les indemnités journalières, soit via l'activité partielle", a précisé aux "Echos" la ministre du Travail, Elisabeth Borne le 1er septembre. Intervenant sur France Info, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a confirmé que le gouvernement planchait sur un dispositif. "Si jamais une décision lourde de fermer une classe ou de fermer une école est prise, évidemment qu'on proposera des solutions aux parents", a-t-il déclaré.
Le ministère du Travail a pour sa part indiqué à l'AFP qu'"un dispositif d'accompagnement sera mis en œuvre", et qu'il était "en cours d'élaboration." Le flou demeure toutefois sur les modalités de ces mesures. Contactée par Le Figaro, la Caisse nationale d'assurance maladie s'est contenté d'affirmer que "les parents d'enfants contact ont droit à un arrêt de travail s'ils ne peuvent pas télétravailler".
Indemnisation des parents : sous quelles conditions ?
Sans détailler les mesures mises en place, le gouvernement a toutefois précisé qu'il s'agit d'un "dernier recours". Interrogé à ce sujet le 1er septembre lors d'un déplacement à Châteauroux, le premier ministre Jean Castex a bien précisé que le dispositif serait soumis à conditions : "Plus que des solutions de congé parental, c'est plutôt des modes de garde que nous entendons favoriser dans cette hypothèse. Donc priorité à la reprise de la vie dans toutes ses dimensions", a-t-il expliqué. Concrètement, et comme l'a précisé à l'AFP, le service du porte-parole du Gouvernement, les parents ne pourront prétendre à un congé pour garde d'enfant que s'il n'existe aucun mode de garde alternatif mis en place par la mairie ou l'école, et si aucun des deux parents ne peut télétravailler.
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