Eddy Mitchell ne s'en cache pas, il "pense souvent à la mort, la nuit". Selon ses confidences au JDD, le chanteur de 78 ans a déjà prévu ses obsèques, qui auront lieu "au cimetière marin de Saint-Tropez, en petit comité". Les obsèques nationales comme son "pote" Johnny, très peu pour lui... "J'espère que je n'emmerderai personne", a-t-il lâché. Pas question non plus de conserver des morceaux secrets afin qu'ils sortent à titre posthume : "Quant à la postérité, il n'y a pas d'archives, je ne garde rien de mes brouillons. Tout a été publié de mon vivant et je suis étonné que ça ait duré aussi longtemps. Car, au départ, il faut bien le dire : personne n'y croyait". Nous voilà prévenus...
En cette période compliquée, où le coronavirus continue de faire rage, il n'est pas aisé pour l'interprète de La Dernière Séance, de cesser de penser à la mort... "Le covid est une maladie qui me fait peur, je suis contre les antimasques", a lâché l'artiste, pas prêt à prendre le moindre risque.
Eddy Mitchelle et les excès : coke, jeux et casinos
Pourtant, dans sa jeunesse, Eddy Mitchell est plusieurs fois tombé dans les excès et n'a pas hésité à jouer avec le feu. La coke ? Il a bien connu. "Ce fut l'une de mes seules addictions", a-t-il avoué avant d'admettre que la cigarette et l'alcool avaient également fait partie de ses plaisirs dangereux.
En 1976, le chanteur a utilisé la coke "sous la contrainte" pour l'aider à supporter un rythme de travail effréné. Il a dû faire 150 concerts afin de payer ses impôts. "J'avais besoin d'un stimulant. J'ai fait toute la tournée sous coke, puis j'ai arrêté aussi sec", a-t-il expliqué.
Mais la drogue n'a pas été son seul vice. Il fut un temps où le chanteur écumait les casinos. "Pendant des années, j'ai joué. Dès l'ouverture du casino, de 16 heures à 7 heures du matin, j'étais à ma table de poker d'où je ne m'absentais que deux heures, pour mon spectacle", a-t-il admis avant de préciser qu'il a décidé de "se faire interdire" de casino en 1983. Sage décision...
Eddy Mitchell, un père pas comme les autres
Malgré son train de vie Rock'n'Roll, Eddy Mitchell a tenté d'être un bon père pour ses enfants, Eddy, 58 ans, Marylin, 55 ans, nés de son amour avec Françoise Lavit, puis, Pamela, 38 ans, fruit de son union avec Muriel Bailleul. C'est avec l'aîné qu'il sort le 7 octobre son livre Le Dictionnaire De Ma Vie.
Claude Moine, de son vrai nom, a utilisé le pseudonyme "Eddy" en tant que nom de scène, mais il s'agit surtout du prénom de son fils, inspiré par le chanteur Eddie Constantine. "J'ai toujours rêvé qu'il y ait un Eddy dans la famille. Alors, à la naissance de mon aîné, j'en ai profité", a-t-il expliqué. Aujourd'hui, Eddy Moine (le vrai) est un journaliste cinéma, très admiratif de son célèbre père. "S'appeler Eddy en étant le fils d'Eddy Mitchell n'a pas toujours été facile à porter. A l'école, il fallait passer entre les gouttes pour se faire des copains... Puis c'est rentré dans l'ordre. Mon père nous a toujours protégés de la presse à sensation", a-t-il d'ailleurs confié.
"J'ai regardé 30 000 dollars partir en fumée"
Toujours au JDD, il a donné son avis bien tranché sur les gilets jaunes : "Eux, je ne les comprends pas. Franchement, n'ont-ils pas obtenu ce qu'ils voulaient sur les retraites, etc. ? Et pourtant, ça continue et ça ressemble à une réunion de barbecue, avec saucisses-frites".
Eddy Mitchell partage beaucoup de points communs avec son cher ami Johnny, mais son rapport à l'argent est bien différent de celui du Taulier. "Moi, avec le dixième de ses démêlés fiscaux, j'aurais passé des nuits affreuses", a lâché l'ancien membre des Vieilles Canailles.
Le chanteur de 78 ans s'est d'ailleurs souvenu de la fois où Johnny lui a demandé de lui ramener une guitare, de Nashville. "Du sur-mesure, fait main en trois semaines, que je paie 30 000 dollars de ma poche", a-t-il précisé.
Mais l'interprète de Couleur Menthe À L'Eau a déchanté lorsqu'il a donné le bien précieux au rockeur. Ce dernier s'en est servi sur scène lors d'un concert. "Il attaque Tutti Frutti, deux accords, sur cette guitare de luxe. Et à la fin de la chanson, bling, je le vois qui la jette dans le public ! Là, j'ai regardé 30 000 dollars partir en fumée", s'est remémoré Eddy Mitchell, qui a précisé que Johnny avait mis du temps à le rembourser. Ah, l'amitié Rock'n'roll...
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