jeudi 7 mai 2020

Plages fermées jusqu'au 1er juin : accès possible dans certains cas

Plages fermées jusqu'au 1er juin : accès possible dans certains cas

[Mise à jour le 7 mai à 19h10] C'est peut-être une bonne nouvelle pour nos compatriotes qui vivent le long des côtes françaises (dans un rayon de 100 km) : les plages pourront enfin rouvrir sur autorisation préfectorale, a indiqué Christophe Castaner dans son discours du 7 mai, avant de préciser toutefois : "La règle générale reste la fermeture, mais le préfet pourra autoriser l'accès aux plages, lacs et centres nautiques sur demande des maires."
"Nous avons pris la décision ce matin de faire un principe de fermeture des plages mais sur présentation d'un cahier des charges par les maires, le préfet peut donner l'autorisation d'ouvrir les plages
", a expliqué Edouard Philippe, qui a pris en compte les revendications de nombreux maires de villes du littoral français qui demandaient la possibilité d'autoriser les balades sur la plage.

Certains ont toutefois déjà pris les devants... Dans le Morbihan par exemple, le préfet a décrété l'interdiction de se rendre sur les plages.

Sentir ses pieds au contact du sable chaud, se baigner au creux des vagues… Nous sommes nombreux à nous languir de ces sensations, à rêver de passer nos après-midis ensoleillées sur la plage, au moins de fouler cailloux et galets... Mais pour l'instant, l'accès au bord de mer reste interdit dans la plupart des cas. 

Le sénat vote pour la réouverture des plages

Le 5 mai, le sénat a voté en faveur de la réouverture des plages, qu'ils souhaitent effective dès le 11 mai. Après avoir exprimé leur désaccord face au plan de déconfinement, les parlementaires du palais du Luxembourg ont, une fois de plus, exprimé une opinion contraire à celle du gouvernement, qui, jusqu'à présent, avait souligné sa volonté de maintenir les plages inaccessibles jusqu'au 2 juin, au moins.

Ce vote a été effectué "dans le cadre du projet de loi pour le déconfinement qui est en débat public actuellement", a déclaré le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet à Ouest-France. "Les sénateurs originaires de départements rouges étaient plus réticents. Mais les arguments visant à dire que ce qui est vrai pour la montagne, les espaces naturels, la campagne, peut être vrai pour la plage, sans qu'on augmente les risques de propagation du coronavirus, ont pesé de tout leur poids dans les débats", a déclaré le sénateur du Finistère Jean-Luc Fichet au Télégramme.

Et d'expliquer : "C'est donc un vote du Sénat, il reste à prendre les arrêtés qui vont bien. Le gouvernement peut donc confier aux préfets le soin de prendre les arrêtés qu'ils voudront".


Le littoral français a exigé la réouverture des plages

Certains maires et préfets étaient d'autant plus impatients de rouvrir leurs plages que la plupart du territoire qui borde le littoral est une zone verte sur la carte des départements. "On demande la réouverture de manière raisonnée et encadrée des plages à partir du 11 mai pour des activités physiques et sportives", a clamé à l'AFP Liliana Tanguy, députée LREM du Finistère.

"Les forêts sont ouvertes à partir du 11 mai, y compris en région rouge. On peut faire la même chose pour les plages sous la responsabilité des maires", avait demandé, quant à lui, le président de la région de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard.

Le maire de Saint-Pierre-d'Oléron, Christophe Sueur, a tout bonnement annoncé qu'il autoriserait l'accès à certaines plages de son territoire dès le 11 mai, selon France Bleu La Rochelle.


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