"Nous allons annoncer quelqu'un de fantastique !", a lâché Donald Trump le 25 septembre au soir. Une semaine seulement après le décès de la juge et icône féministe Ruth Bader Ginsburg, il semblerait que le Président des Etats-Unis a choisi une remplaçante pour siéger à la Cour Suprême.
Selon les médias américains, le locataire de la Maison Blanche devrait confirmer sous peu la nomination d'Amy Coney Barrett, une magistrate particulièrement appréciée par ce dernier.
Un pas de plus vers une société où le port d'arme est légal et l'IVG interdite
"Je n'ai pas dit que c'était elle, mais elle est extraordinaire", a déclaré hier l'époux de Melania Trump alors qu'il était interrogé sur son choix.
Amy Coney Barrett, 48 ans, est une avocate connue pour ses propos très conservateurs.
Originaire de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, elle est devenue juge à la cour d'appel des Etats-Unis pour le septième circuit en 2017, directement appelée par Donald Trump.
Mère de sept enfants, dont deux sont adoptés, cette femme catholique pratiquante a plusieurs fois créé la polémique de part ses idées personnelles contre l'avortement, loin du progressisme de RBG.
A l'approche des élections présidentielles, qui auront lieu en novembre 2020, le chef de la première puissance mondiale installe donc le conservatisme à la Cour Suprême, où les juges sont nommés à vie.
Seuls siègent trois magistrats progressistes, pour un total de neuf juges.
Une fois que la décision du milliardaire de 74 ans sera officialisée, elle devra ensuite être approuvée par le Sénat, via une majorité simple.
Si l'électorat religieux est ravi, les Démocrates sont vent debout.
L'autre candidate est Barbara Lagoa. Née en Floride il y a 52 ans de parents ayant fui le régime communiste de Fidel Castro, elle est pour Trump (qui ne l'a pas encore rencontrée en personne) une "femme formidable" et "Hispanique"... et donc une autre favorite car issue d'un Etat du Sud potentiellement décisif !
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