Une étude menée en mai 2020 par IDM Families pour la Fédération française des industries Jouet - Puériculture (FJP), auprès de 300 mères d'enfants âgés de 0 à 35 mois, met en lumière les modes de comportement et d'achat post-covid. Résultat : pour près de 6 mères sur 10 (59 %), la crise sanitaire et le confinement ont changé leur vision des marques de puériculture.
Le made in France, privilégié
Il ressort de cette enquête que 67 % des mères envisagent désormais d'acheter en priorité des produits fabriqués en France. Elles déclarent également qu'elles se montreront plus attentives à la provenance et au lieu de fabrication des produits convoités. Autre condition qui influera beaucoup dorénavant pour 60 % des jeunes mamans interrogées : les conditions d'hygiène et d'emballage du matériel de puériculture. De même, 61 % déclarent qu'elles ne lésineront pas sur la qualité des produits et des services de la marque. Et leurs attentes ne s'arrêtent pas là puisque les marques éco-responsables sont également de plus en plus plébiscitées par les jeunes mères (51 %). Néanmoins, pour plus de la moitié (52 %), le prix proposé entrera lui-aussi en ligne de compte dans le choix du produit proposé par les marques.
Le boom des produits de puériculture de seconde main
L'autre changement majeur de comportement d'achat des jeunes parents, suite au confinement, c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des sites de vente d'occasion. Ainsi, 45 % des mères de cette étude, envisagent d'utiliser davantage les sites de seconde main et plus des 3/4 des interrogées ont déjà acheté des produits d'occasion pour leur bébé. Séduites avant tout par le prix pour 75% d'entre elles, 60% le sont également par l'aspect écologique du matériel d'occasion. Et, les produits d'occasion les plus achetés sont en priorité la poussette (24 %), le COSI (23 %) et le mobilier de la chambre de l'enfant (21 %). A contrario, les produits qui impliquent la sécurité de l'enfant, les mères préfèrent acheter du neuf. C'est le cas notamment du siège auto (52 %) et du baby phone (49 %).
Du matériel de qualité bientôt accessible à tous ?
Face aux résultats de cette enquête, la Fédération française des industries Jouet-Puériculture (FJP) aspire à faciliter l'accès au matériel le plus performant et sécuritaire à tous les consommateurs. Pour ce faire, elle souhaite attirer l'attention des instances gouvernementales en demandant notamment à ce que la TVA des sièges-auto, aujourd'hui fixée à 20 %, soit baissée à 5,5 % comme le permet la législation de l'UE. Un taux de TVA réduit, déjà appliqué en Croatie, en Pologne, à Chypre, au Portugal, en Irlande et au Royaume-Uni. Or, selon la FJP, permettre au plus grand nombre d'accéder à du matériel de qualité et accroître notre pouvoir d'achat, relancerait du même coup l'économie, lourdement affectée par le contexte sanitaire actuel.
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