Cette coupe aura valu à Jean-Baptiste des cheveux incendiés, une brûlure au front et... 7 jours d'ITT. Le 3 septembre 2020, cet homme, habitant de Ploubezre dans les Côtes-d'Armor, s'est rendu au salon de coiffure établi en face de la mairie de Lannion. Un rendez-vous qui a finalement tourné au cauchemar... Il a raconté sa péripétie au micro de RTL, le 11 septembre.
Si, au début, tout se déroule normalement pour le Breton, celui-ci va avoir une grosse frayeur.
Un briquet comme arme du crime
"Je demande s'il peut me couper les cheveux. Il me dit 'oui pas de soucis'. Il m'installe. Tout se passe bien. Le dégradé commence. Et au milieu de tout, il me met une pâte épaisse, comme du gel, sur les cheveux. Je me dis qu'il est en train de me coiffer déjà. Ça doit être la fin de la coiffure. Il sort un briquet de sa poche. Il le prend et l'allume dans mes cheveux", a débuté le malheureux.
Et là, c'est le drame.... "Je me retrouve avec une flamme de 50-60 centimètres dans les cheveux. Pris de panique, je me retourne vers lui pour lui demander ce qu'il faisait. (…) Le souci, c'est qu'il ne parlait pas un mot de français. Ils estiment que c'est un défrisage mais je ne suis même pas frisé de base !", a continué Jean-Baptiste.
Deux dangereux escrocs en reconversion improvisée...
Le jeune homme s'en est sorti avec une brûlure au 2e degré sur le front et 7 jours d'interruption temporaire de travail. Il a choisi de porter plainte contre l'établissement...
Lors de l'enquête, les policiers ont découvert que l'employé à la "technique égyptienne" n'était pas coiffeur de métier, mais un jeune libyen en situation irrégulière.
Plus grave encore, le patron du salon n'était pas non plus pas un as de la tignasse, pas un roi des ciseaux, pas une star de la teinture... Placé en garde à vue, ce dernier a avoué ne pas avoir de brevet professionnel, pourtant obligatoire. Non, il était... mécano !
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