Raymond Domenech a été violemment insulté pendant de longues minutes le 10 septembre dans une rame du métro parisien.
Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on peut entendre les nombreux propos offensants alors que l'ex-sélectionneur des Bleus de 68 ans reste de marbre: "Rien à foutre de ta gueule! Sale bâtard de Domenech va", "Domenech le raciste, on t'emmerde", "Va te faire foutre", "Vive Nicolas Anelka"...
L'ancien sélectionneur des Bleus Raymond Domenech a été violemment insulté dans le métro parisien ce matin... pic.twitter.com/AAlsMyYwYp
— BeFoot (@_BeFoot) September 11, 2020
La réaction de Domenech
Le compagnon d'Estelle Denis a pris la parole dans la soirée du 11 septembre sur Twitter, détaillant ainsi le contexte des faits. L’entraîneur aurait simplement interpellé deux hommes qui ne portaient pas de masques, pourtant obligatoires dans les transports en commun, face à une personne plus âgée.
"Hier dans le métro j'ai demandé à 2 individus de remettre leur masque car il y avait une personne âgée et vulnérable face à eux. Ils m'ont alors copieusement insulté. Des cons, il y en a partout. Passons à autre chose... Mais merci pour votre soutien", a-t-il écrit.
Hier dans le métro jai demandé à 2 individus de remettre leur masque car il y avait une personne âgée et vulnérable face à eux. Ils mont alors copieusement insulté. Des cons, il y en a partout. Passons à autre chose... Mais merci pour votre soutien
— Raymond Domenech (@RaymondDomenech) September 11, 2020
Des agressions qui se banalisent
Ce n'est pas la première fois qu'une personne se fait agresser après avoir conseillé le port du masque pour la santé de tous. Le 2 août, un homme de 44 ans avait été passé à tabac dans une laverie de Soisy-Sous-Montmorency (95).
Ce dernier avait demandé à plusieurs reprises à un autre client de mettre son masque, sans succès. Il. avait alors été frappé avec des battes de baseball sous les yeux de ses enfants. Le quadragénaire, heureusement sain et sauf après un traumatisme crânien, avait porté plainte contre ses agresseurs.
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